Retour de la goélette Tara à Lorient
Après presque deux ans de mission, la goélette Tara a rejoint Lorient en Bretagne, samedi 15 octobre. Le voilier-laboratoire a réalisé près de 25 000 prélèvements de micro-organismes marins. Jean-François Ghiglione explique avoir observé la présence d’un petit écosystème sur chaque morceau de plastique dans les océans : « on veut voir si les microorganismes pathogènes qui vivent sur ces petits radeaux de plastique vont aller se balader dans les océans ». Samuel Chaffron souligne pour sa part la place centrale du plancton, qui « est à la base de la chaîne alimentaire, (…) jusqu’au poisson mammifère et nous, l’homme. Donc il est vraiment important de comprendre comment ce plancton va être impacté par ce changement climatique en cours ». Le plancton capte en outre 30% des émissions de carbone, soit autant que les plantes terrestres. Samuel Chaffron ajoute que les scientifiques pensent que l’Amazone joue un rôle dans le développement des sargasses, des algues qui prolifèrent dans les Antilles et dégagent des émanations nauséabondes et toxiques quand elles pourrissent sur le rivage. Une des hypothèses est que la déforestation du Brésil et l’agriculture croissante a augmenté la décharge d’engrais nitraté dans l’Amazone.
Francetvinfo.fr, 15/10 – 2 min
Francetvinfo.fr, 15/10 – 2 min
20Minutes.fr, 15/10 – 2 min
Leparisien.fr, 15/10 – 3 min
La1ere.francetvinfo.fr (la1ere.fr), 15/10 – 2 min
Francetvinfo.fr, 16/10 – 3 min
Lexpress.fr, 15/10 – 3 min
Francetvinfo.fr, 16/10 – 3 min
La fonte des glaciers pyrénéens
Le glacier des Oulettes de Gaube, le plus bas des Pyrénées françaises, s’est scindé en deux et a perdu 2 hectares, cet été.
Christophe Cassou rappelle « l’intégralité du réchauffement est liée à l’activité humaine » et aux émissions de gaz à effet de serre qu’elle génère. « Les glaciers ne représentent pas grand-chose dans les Pyrénées. L’eau des vallées provient plutôt du manteau neigeux, or la neige arrive désormais plus tard et finit plus tôt. S’il y a des pics de fonte précoces, cela réduit le soutien de débit des rivières au printemps », souligne Florence Habets, mais l’impact sur la biodiversité est considérable dans la région.
Libération, 15/10 – 6 min
Le prix de l’énergie pèse sur la Flotte océanographique française
Confrontée à la flambée du prix du fioul, la Flotte océanographique française n’est pas sûre de pouvoir garantir l’organisation de l’ensemble des missions prévues. À la mi-octobre, le calendrier 2023 des missions océanographiques n’est toujours pas connu. Les campagnes de début d’année devraient pourtant être déjà en cours de préparation. Chaque année, la Flotte océanographique française réalise environ 130 missions océanographiques, dont 30 à 40 expéditions longues sur les navires hauturiers. Quelque 3 000 scientifiques y prennent part, en embarquant ou en traitant à terre les échantillons récoltés en mer. « À l’heure où je vous parle, je ne sais toujours pas si ma mission sera programmée ou non, confie Aline Govin. On fait comme si, les équipes travaillent, mais peut-être que tout va tomber à l’eau une nouvelle fois ».
Ouest France, 17/10 – 3 min
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