ACTUALITE DES LABORATOIRES |
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Covid-19 : vaccin Sanofi, vitesse d’évolution du virus, séquençage Le laboratoire français Sanofi a annoncé lundi que les essais cliniques de phase 2 sur son principal candidat-vaccin, développé avec le britannique GSK, avaient donné des résultats positifs. Si les tests se poursuivent favorablement, la commercialisation de ce sérum utilisant une protéine recombinante pourrait démarrer à la fin de l’année. Carine Milcent souligne dans 20 Minutes l’impact positif qu’aurait l’arrivée d’un vaccin Sanofi sur l’image et l’économie de la France. En outre, l’Etat aurait « plus de marge de manœuvre et une légitimité pour négocier un prix du vaccin à la baisse, être prioritaire ou bénéficier d’une quantité plus importante de doses », indique-t-elle. La question est maintenant de savoir si, en phase 3, la présence des anticorps induits par la protéine recombinante s’avèrera suffisante pour empêcher l’infection, souligne Bruno Pitard dans Le Télégramme. Le Monde a interrogé douze spécialistes, médecins ou chercheurs sur les questions qui continuent de se poser face à la pandémie. Pour Samuel Alizon, l’inconnue qui le taraude est : « La vaccination pourra-t-elle suivre la vitesse d’évolution du virus ? » En théorie, l’évasion vis-à-vis de l’immunité conférée par le vaccin est difficile à accomplir pour le virus. De plus, les vaccins à ARN peuvent être rapidement adaptés à l’évolution virale. « Mais cette vitesse de mise à jour dépend de contraintes logistiques et économiques », relève le chercheur. Le Figaro reprend l’avis d’Eric Karsenti concernant le séquençage des virus. Selon le chercheur, la politique de la France dans ce domaine est insuffisante. Il faudrait séquencer « 10 000 à 15 000 échantillons par semaine » pour avoir une vision plus précise de la pandémie dans l’Hexagone, à comparer avec 4 500 séquençages réalisés la première semaine de mai. Eric Karsenti plaide pour un recours à l’expert France Génomique, ainsi que pour une « coordination multidisciplinaire ». De son côté, Le Journal de l’Ile de la Réunion rapporte que le variant circulant sur l’île depuis quelques semaines a été séquencé, puis baptisé B1 622. Selon l’équipe de Patrick Mavingui, ce variant présenterait une dizaine de mutations spécifiques. Enfin, le site du Monde diffuse un documentaire sur la manière dont les scientifiques peuvent aider à tirer les leçons de la crise sanitaire actuelle et éviter qu’une autre pandémie ne paralyse de nouveau nos sociétés. 20 Minutes, 18/05 – Temps de lecture : 3 min Le Télégramme, 18/05 – 3 min Lemonde.fr, 17/05 – 27 min Le Figaro, 18/05 – 4 min Le Journal de l’Ile de la Réunion, 18/05 – 2 min Lemonde.fr, 17/05 – 2 min
Réchauffement des eaux profondes de l’océan Austral Une étude parue dans Nature Communications en janvier 2021 a mis en évidence les changements de température de l’océan Austral. Des mesures prises pendant 25 ans par le brise-glace français L’Astrolabe sur le pourtour du continent antarctique révèlent que les eaux de surface ont tendance à légèrement refroidir, parallèlement à la fonte accrue des glaciers. Mais en profondeur, les eaux se réchauffent, ce qui constitue une menace pour la calotte glaciaire antarctique. Lesechos.fr, 17/05 – 5 min
Régionales : état des lieux des forces politiques en Occitanie A l’approche des élections régionales des 20 et 27 juin, La Tribune revient sur son entretien avec Emmanuel Négrier paru en janvier dernier au sujet du rapprochement du Languedoc-Roussillon et de-Midi-Pyrénées pour former l’Occitanie. Le co-auteur de « La fusion des régions – Le laboratoire d’Occitanie » (PUG) livre aujourd’hui son regard sur les forces politiques en présence. « Il y a un rapport de forces favorable au RN mais le territoire de l’ex-Midi-Pyrénées leste le parti et réduit ses chances de conquérir l’Occitanie », estime-t-il. La Tribune, 18/05 – 11 min
Il ne faut pas calquer à la Préhistoire notre modèle de société patriarcale Interviewée par France Info, Marylène Patou-Mathis, auteure de « L’homme préhistorique est aussi une femme » (Allary Editions), affirme que « les femmes étaient vraiment les égales des hommes » dans la Préhistoire. « Il ne faut pas calquer le modèle de la société patriarcale que nous avons eu pendant des siècles sur ces périodes très anciennes. » En fait, les femmes ont autant participé que les hommes au processus de ce qu’on appelle l’hominisation, explique-t-elle. Francetvinfo.fr, 17/05 – 4 min
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Art in Research, la start-up qui vend des photos (étonnantes) de chercheurs Lesechos.fr, 17/05 – 3 min
Bras de fer judiciaire entre Didier Raoult et une spécialiste de l’intégrité scientifique Lemonde.fr, 18/05 – 6 min
Myriam Cottias Lefigaro.fr, 17/05 – 5 min
À Paris, le Soudan en quête d’investisseurs pour favoriser le développement du pays Marc Lavergne La-croix.com, 17/05 – 3 min
Inceste : entendre la parole de l’enfant, repenser l’éducation, l’ordre social, la justice Dorothée Dussy Franceculture.fr, 17/05 – 5 min
L’opposition politique peut-elle exister en Russie ? Marie Mendras Rfi.fr, 17/05 – 30 min
Le plastique, cette pollution qui contamine nos fleuves Jean-François Ghiglione Le Dauphiné Libéré, 18/05 – 6 min
Sauvons les haies, refuge de biodiversité Françoise Burel Franceinter.fr, 18/05 – 53 min
Aliens, l’hypothèse d’une rencontre (im)probable ? Gabriel Chardin Franceculture.fr, 17/05 – 58 min
Par les temps qui courent : Anne Simon Franceculture.fr, 17/05 – 42 min
Eaux de luxe. L’amer à boire Agathe Euzen Libération, 18/05 – 7 min
Ça mousse et ça brasse, histoire de la bière Fanette Laubenheimer Franceculture.fr, 17/05 – 51 min
Le raki et le sultan, boire dans l’Empire de la vigne François Georgeon Franceculture.fr, 18/05 – 52 min
« Ces militaires qui prêchent la fracture de la société civile au motif de vouloir la panser foulent aux pieds les principes républicains » Anne Simonin Lemonde.fr, 17/05 – 5 min
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INNOVATION |
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L’imogolite pour dépolluer l’eau L’imogolite est un matériau composé d’aluminium, d’oxygène et de silicium, qui se présente sous la forme de nanotubes. « Il est très efficace pour absorber et réagir avec quelque chose », souligne Sophie Le Caër Bolis, chercheuse au laboratoire de nanosciences et d’innovation pour les matériaux, la biomédecine et l’énergie. Des expérimentations viennent de confirmer les calculs théoriques selon lesquels ce pouvoir de séparation et d’absorption était dû à la courbure des nanotubes et à la très faible épaisseur de leur paroi, ce qui favorise leur action catalytique lorsqu’ils sont exposés à la lumière. Les Echos, 18/05 – 2 min
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