Canicules marines : un impact fort sur les espèces méditerranéennes
Thierry Pérez, spécialisé en écologie marine, alerte sur l’impact des canicules marines sur la faune autour de Marseille. « Même s’il est encore trop tôt pour évaluer l’impact du réchauffement sur les 18 000 espèces visibles à l’œil nu qui y évoluent, il est probable qu’un nombre important d’entre elles ait été touchées », explique-t-il dans Libération. Deux espèces de la famille des gorgones, le corail rouge et la gorgone pourpre, s’avèrent fortement touchées, notamment jusqu’à 25 mètres de profondeur. Sur le site de TF1, il ajoute que l’éponge de bain, qui connaît une situation très difficile, pourrait même s’éteindre localement.
Libération, 02/09 – 1 min
Liberation.fr, 01/09 – 4 min
Tf1info.fr, 01/09 – 3 min
Une nouvelle méthode pour évaluer la vulnérabilité des écosystèmes
Alors que les États se sont engagés à créer des zones protégées sur au moins 30 % de leurs territoires terrestres et maritimes d’ici 2030, une équipe de recherche internationale a mis au point un nouvel outil permettant de quantifier la vulnérabilité des communautés d’espèces. Pour calculer la vulnérabilité des écosystèmes, les scientifiques ont simulé par ordinateur des perturbations répétées et de différentes natures sur des communautés d’espèces : changement climatique, changement d’usage des terres, pollution, surexploitation des ressources. L’originalité de ce nouvel outil repose sur le fait que le calcul de vulnérabilité va au-delà de la seule diversité taxonomique, comme le nombre d’espèces dans un écosystème, en prenant aussi en compte la diversité fonctionnelle.
Actu-Environnement.com, 01/09 – 2 min
Cnrs.fr, 01/09
Face au réchauffement, les plantes alpines montent en altitude
France Bleu Isère présente un reportage sur le jardin botanique alpin du Lautaret, à plus de 2 000 mètres d’altitude dans les Hautes-Alpes, où des dizaines de scientifiques cherchent à mieux connaître les plantes de montagne et leur milieu. Les effets du réchauffement climatique sont visibles : pour tenter de retrouver des conditions de vie plus froides et plus humides, les plantes grimpent un peu plus en altitude mais « on va se retrouver avec des espèces qui vont être coincées et qui vont finir par disparaître, souligne Maxime Rome. Il y a des travaux qui montrent que les Alpes sont en train de reverdir et ce n’est pas forcément très bon signe, ça veut dire que les zones qui étaient rocailleuses, de haute altitude où avant il y avait des glaciers sont en train de verdir. »
Francebleu.fr, 01/09 – 3 min
Un investissement bienvenu pour la recherche psychiatrique
Quatre-vingts millions d’euros sur cinq ans vont être alloués au projet de recherche en psychiatrie Propsy, dans le cadre du programme d’investissement d’avenir. Dirigé par Marion Leboyer, Propsy est centré sur quatre troubles mentaux : la bipolarité, la dépression, la schizophrénie et l’autisme. Marion Leboyer estime que son domaine est à un tournant avec l’avènement d’une « médecine de précision ». En identifiant des sous-groupes de maladies, on peut proposer des thérapies « sur-mesure » et donc plus efficaces.
Les Échos, 02/09 – 3 min
Vers une sobriété énergétique des applications
Avec la croissance continue des usages numériques, les applications représentent une part importante de la consommation énergétique. Au CNRS, une équipe travaille à les rendre plus sobre. Romain Rouvoy explique que « la première étape pour relever un tel défi est d’estimer la consommation énergétique des programmes actuels et d’identifier les portions de code informatique particulièrement consommatrices. C’est la pierre angulaire dans la conception de systèmes plus efficients ». Anne-Cécile Orgerie travaille pour sa part sur une utilisation plus intelligente des énergies renouvelables, avec le développement de codes permettant de reporter l’exécution des applications de smartphones sollicitant les serveurs à des moment de production d’énergie renouvelable.
Nextinpact.com, 01/09 – 5 min
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