POLITIQUE DE LA RECHERCHE |
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Le budget de la recherche française Dans sa rubrique « 3 minutes pour comprendre », RTL se penche sur le manque de moyens de la recherche française. La station de radio rappelle que le budget recherche s’élève à près de 50 milliards d’euros par an, dont seulement 15 milliards d’argent public. Par exemple, la dotation d’argent public pour la recherche biomédicale a baissé de 28 % en 10 ans, alors qu’elle a augmenté de 11 % en Allemagne et de 16 % au Royaume Uni. Pour permettre à la France de rattraper son retard, la loi de programmation pluriannuelle de la recherche promulguée en décembre prévoit d’injecter 25 milliards d’euros sur 10 ans, puis de parvenir à un budget annuel de 20 milliards d’euros en 2030. Rtl.fr, 02/02 – Temps de lecture : 3 min
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Réchauffement climatique : et si l’océan détenait la solution ? Françoise Gaill, Chris Bowler Franceculture.fr, 02/02 – 58 min
Lutte contre le réchauffement climatique et instauration d’une économie désirable : l’homme au centre des décisions Samuel Morin Franceculture.fr, 03/02 – 44 min
Droits TV : l’appel d’offres de Ligue 1 vire à la farce Luc Arrondel Challenges.fr, 02/02 – 4 min
« Des signes de présence d’activité hydrothermale nous ont rendus très heureux » Hélène Planquette, Catherine Jeandel Ouest-France.fr, 02/02 – 3 min
« Alexeï Navalny parle aux Russes de leur avenir » Marie Mendras Letemps.ch, 02/02 – 4 min
Chine-Etats Unis : guerre froide sous-marine en mer de Chine méridionale François-Xavier Bonnet Lopinion.fr, 02/02 – 5 min
Twitch avec François Forget : des humains sur Mars Sciencesetavenir.fr, 02/02 – 24 min
Oumuamua, l’objet céleste a-t-il vraiment été envoyé par des extra-terrestres ? Eric Lagadec, Aurélie Guilbert Lepoutre Franceinter.fr, 02/02 – 55 min
Les naines brunes ne comptent pas pour des prunes Guillaume Hébrard Franceculture.fr, 02/02 – 58 min
Pourquoi et comment nous parlons-nous dans notre tête ? Hélène Loevenbruck Rfi.fr, 02/02 – 49 min
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ACTUALITE DES LABORATOIRES |
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Covid-19 : faiblesses de la recherche française, vaccin AstraZeneca, variant anglais, tests sur des organoïdes de poumons, utilité du confinement, réorientations professionnelles en période de crise Le Figaro analyse les faiblesses de la recherche française révélées par la crise du Covid-19. Patrick Lemaire, biologiste, observe que l’exécutif a cherché à « renforcer le système hospitalier pour soigner les gens » plutôt qu’à « mettre en place des solutions pour éviter qu’ils ne tombent malades ». Il déplore les lourdeurs bureaucratiques, le manque de coordination et le manque de prise de risques. « Nos tutelles n’ont plus les moyens d’impulser des dynamiques fortes. Les seuls cadres d’échange que nous avons avec d’autres laboratoires se sont faits horizontalement », ajoute Samuel Alizon. De son côté, Bruno Canard témoigne des difficultés, ces dernières années, à avancer sur ses projets en lien avec les coronavirus, faute de moyens. « Le système actuel pénalise la recherche fondamentale et favorise le court terme », dénonce-t-il. Alors que le président Emmanuel Macron a promis, mardi soir, sur TF1, un « vaccin contre le Covid-19 à tous les Français qui le souhaitent » d’ici la fin de l’été, Le Parisien souligne que le vaccin d’AstraZeneca n’est pas recommandé par la Haute Autorité de Santé aux personnes âgées de plus de 65 ans. Le sérum sera réservé aux professionnels de santé et aux 50-64 ans. Pour Morgane Bomsel, « ce n’est pas une mauvaise idée d’immuniser ceux qui sont le plus à même de transmettre le virus aux personnes fragiles ». Le Monde indique que, selon l’agence Public Health England, le variant anglais continue de muter. Or, les dernières mutations favoriseraient la résistance du virus aux anticorps développés par des sujets déjà contaminés ou des personnes vaccinées, ce qui est « une très mauvaise nouvelle », réagit Bruno Canard. La Dépêche du Midi consacre un article à une technique utilisée par la chercheuse toulousaine Céline Cougoule. Des modèles d’organoïdes de poumons, constitués à partir de cellules-souches adultes puis cultivés in vitro, permettent d’étudier des pathogènes respiratoires. Au printemps dernier, Céline Cougoule a réorienté ses travaux vers les tests de molécules thérapeutiques existantes sur le virus SARS-CoV-2. LCI s’intéresse à une étude publiée le 5 janvier dans l’European Journal of Clinical Investigation, qui assure que le confinement du printemps n’a pas été efficace. Ces travaux sont toutefois jugés hâtifs par d’autres chercheurs, tant par leur méthodologie que par les raccourcis empruntés. Jean-Stéphane Dhersin explique qu’il faudrait comparer « l’application des mesures » demandées aux populations de plusieurs pays, et non pas les mesures elles-mêmes. Enfin, Slate examine l’opportunité de réorientations professionnelles pendant la crise sanitaire. Comme l’explique l’économiste Cecilia Garcia-Peñalosa, la crise sanitaire a confirmé autant que freiné les désirs de changement de cap. Lefigaro.fr, 02/02 – 7 min Le Parisien, 03/02 – 4 min Lemonde.fr, 02/02 – 5 min La Dépêche du Midi, 03/02 – 1 min Lci.fr, 02/02 – 7 min Slate.fr, 03/02 – 4 min
Oncologie : des antidotes aux cellules cancéreuses dormantes Les cellules cancéreuses persistantes sont indétectables par l’imagerie traditionnelle et survivent aux traitements, au risque d’entraîner des récidives. Depuis une dizaine d’années, une vingtaine d’équipes de chercheurs à travers le monde étudient les stratagèmes de ces cellules dormantes pour développer des contre-offensives. Le Monde reprend les explications de Stéphan Vagner, Raphaël Rodriguez et Jérémie Roux. Le quotidien indique que les travaux de Raphaël Rodriguez ont mené à une nouvelle cible thérapeutique utilisant le fer. Publiés dans Nature Chemistry en 2020, ces travaux ont été récompensés par un prix international (Tetrahedron) en 2019. Cinq brevets ont été déposés et une molécule est en cours de développement. Le Monde, 03/02 – 12 min
Mesure de la densité d’une très jeune exoplanète avec SPIRou Une équipe internationale de chercheurs a utilisé l’instrument SPIRou – un spectropolarimètre haute résolution – pour étudier le disque planétaire d’AU Microscopii (AU Mic), une très jeune naine rouge, à 32 années-lumière de la Terre, vieille de seulement 22 millions d’années. De manière inédite, les chercheurs ont mesuré la masse et la densité de l’exoplanète AU Mic b, qui se trouve en orbite. Cette géante gazeuse tout aussi jeune que son étoile a une masse et une densité similaires à celles de Neptune. Franceculture.fr, 02/02 – 3 min CNRS, 02/02
Une meilleure compréhension de la formation des nuages Une étude menée par des chercheurs lyonnais sur l’origine de la création de certains nuages pourrait ouvrir la voie à une meilleure compréhension du rôle de ces derniers sur le réchauffement climatique. Les scientifiques ont percé le mystère de la structure des molécules à la base des nanoparticules (ou aérosols) à l’origine de la formation des nuages. Ces recherches, qui ont été publiées dans Nature Communications, devraient « permettre d’évaluer la façon dont la formation de ces aérosols impacte le climat sur des échelles larges », déclare Matthieu Riva. Lyoncapitale.fr, 02/02 – 2 min
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