CNRS
SYNTHÈSE DE PRESSE
25 avril 2024
Premier Conseil présidentiel de la science
Créé le 7 décembre dernier, le Conseil présidentiel de la science a été réuni pour la première fois par Emmanuel Macron mercredi à l’Elysée. Les macrophages et les semi-conducteurs sont les deux sujets sur lesquels les membres du Conseil ont souhaité attirer l’attention du président de la République. En marge de cette rencontre, des échanges ont eu lieu sur l’« organisation de la recherche et l’attractivité des carrières scientifiques des jeunes ». Aucun élément n’a filtré sur les coupes budgétaires dans la recherche annoncées en février dernier, mais le gouvernement assure que les investissements d’avenir sont toujours d’actualité. Parmi les membres du Conseil figurent les Prix Nobel Alain Aspect (physique, 2022) et Jean Tirole (économie, 2014), l’écologue Sandra Lavorel, dernière médaille d’or du CNRS, ainsi que Françoise Gaill, spécialiste de biologie marine, qui a rejoint le groupe récemment.
Bulletin Quotidien, 25/04 – 1 min
Le Figaro, 25/04 – 4 min
Techniques-ingenieur.fr, 24/04 – 2 min
Deux chercheurs alsaciens lauréats du Plan innovation santé
Roméo Ricci et Albert Weixlbaumer, chercheurs à l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire, à Illkirch-Graffenstaden, font partie des lauréats de la première vague de l’appel à projets « chaires d’excellence en biologie/santé » du Plan innovation santé 2030. Le premier a été retenu pour son projet Endoflammasome, qui étudie le lien entre le stress environnemental et l’inflammation, et le second pour son projet visant à mieux comprendre la capacité humaine de produire plus de 200 000 protéines distinctes alors que l’homme ne possède qu’environ 20 000 gènes codant des protéines. Au total, les 22 lauréats seront soutenus à hauteur de 47 millions d’euros sur cinq ans, soit 2 à 3 millions par projet.
Les Dernières Nouvelles d’Alsace, 25/04 – 2 min
Actualités des laboratoires
Un cancer peut aussi apparaître sans mutation de l’ADN
Pour la première fois, des scientifiques français ont montré que le cancer peut survenir sans mutation génétique, uniquement du fait de facteurs épigénétiques, à savoir les facteurs qui modulent l’expression des gènes. Giacomo Cavalli, l’un des principaux auteurs de l’étude publiée dans Nature, explique qu’une expérimentation a été menée sur un modèle de drosophiles, chez qui les facteurs épigénétiques ont été complètement dérégulés pendant quelques heures. Les insectes ont alors développé une tumeur. Mais bien que l’état normal de leurs cellules ait ensuite été restauré, une partie de leurs gènes est restée déréglée, induisant un état tumoral persistant. Cette découverte pourrait, à terme, donner naissance à des traitements du cancer basés sur la reprogrammation des cellules.
Sciencesetavenir.fr, 24/04 – 3 min
Leparisien.fr, 24/04 – 3 min
Futura-sciences.com, 24/04 – 2 min
Ouest France, 25/04 – 2 min
CNRS, 24/04
Les sociétés patrilinéaires ont impacté la diversité génétique du chromosome Y au Néolithique
Pendant longtemps, le déclin significatif de la diversité génétique du chromosome Y qui a marqué la fin du Néolithique a été attribué à des conflits violents. Une étude récente, publiée dans Nature Communications, conteste cette interprétation en démontrant le rôle majeur de la culture et des organisations sociales lors de cet épisode de l’évolution humaine. Les scientifiques ont découvert que les structures sociales patrilinéaires peuvent en effet expliquer cette réduction de la diversité génétique du chromosome Y observée il y a 3 000 à 5 000 ans. Leurs travaux suggèrent donc que les choix sociaux et les structures familiales ont joué un rôle clé dans l’évolution de la diversité génétique humaine.
Science-et-vie.com, 24/04 – 5 min
CNRS, 24/04
« Le lien entre microbiote et santé mentale est établi »
Le Point publie un entretien avec Pierre-Marie Lledo, qui décrit comment les colonies de micro-organismes de nos intestins interviennent dans l’élaboration de nos pensées et la régulation de nos fonctions cérébrales. Il revient sur son étude, publiée dans Science en 2022, qui montrait, chez la souris, que des traceurs parvenaient à franchir la barrière de la muqueuse intestinale pour se retrouver dans le sang, puis la barrière hémato-encéphalique pour se fixer sur les récepteurs du cerveau. « Les bactéries qui colonisent notre tube digestif ‘parlent’ constamment au cerveau, de diverses choses, en empruntant différentes voies de communication », affirme-t-il.
Le Point, 25/04 – 5 min
Et aussi
Que reste-t-il du discours de Macron de 2017 sur l’Union européenne ?
Olivier Costa
Le Figaro, 25/04 – 4 min
Libération, 25/04 – 5 min
Européennes 2024 : malgré la mise en cause de Leggeri, le RN garde son avance sur LFI et Renaissance
Olivier Costa
France 24, 24/04 – 9 min
Luc Rouban : « Le RN veut sortir de son ghetto populiste »
Les Echos, 25/04 – 4 min
La Montagne, 25/04 – 4 min
« La France n’a pas voulu de nous » : victimes de discriminations, les musulmans diplômés s’expatrient
Julien Talpin
Aujourd’hui en France, 25/04 – 4 min
Les bandes rivales
Marwan Mohammed
France Inter, 22/04 – 53 min
« Hydropolitique », un terme pour penser l’eau et ses enjeux
Frédéric Graber
Le Monde, 25/04 – 3 min
A Grenoble, Grapheal détecte les PFAS dans l’eau grâce à un capteur portable novateur
Usinenouvelle.com, 24/04 – 2 min
Comment Deess et ses mini-drones veulent servir les projets d’aménagement en mer
La Tribune, 25/04 – 4 min
DS Smith signe avec BeFC
Usinenouvelle.com, 24/04 – 2 min
« Les récifs d’huîtres sont l’équivalent tempéré des récifs coralliens », estime Stéphane Pouvreau
Ouest-France.fr, 24/04 – 5 min
Avec ses molécules, cette société bretonne espère soigner des maladies rares ou dégénératives
Ouest-France.fr, 24/04 – 3 min
Birmanie : l’emprise de l’armée se desserre
Bénédicte Brac de La Perrière
Lejdd.fr, 22/04 – 4 min
Catherine II de Russie : la réforme éclairée
Francine-Dominique Liechtenhan
France Culture, 24/04 – 59 min
Cette synthèse de presse résume des articles mentionnant des chercheurs ou des laboratoires du CNRS et elle ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue du CNRS.
Les articles ne peuvent être fournis pour raison de droits d’auteurs.
Ni Onclusive ni le CNRS ne sauraient être tenus pour responsables de l’exactitude, de la qualité, de la précision et de la tonalité des informations et des commentaires présentés. L’ensemble du contenu de la synthèse de presse est la propriété exclusive du CNRS. Toute diffusion externe au CNRS sous quelque forme que ce soit est soumise à autorisation de la part du CNRS.
Pour vous abonner ou vous désabonner.
(Authentification Janus requise)