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Guerre en Ukraine : réécriture de l’histoire par Poutine ; Swift, arme à double tranchant L’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, jeudi matin, a été précédée par une réécriture de l’histoire par Vladimir Poutine tout au long de ces dernières années, observe Mediapart. Lundi dernier, à la télévision, le président russe en a présenté un aperçu, affirmant que l’Ukraine occupait une place spéciale dans l’histoire de l’URSS, dont l’éclatement est à imputer en premier lieu à Lénine. Pour Catherine Gousseff, « c’est un discours néo-impérial ». « Il y a beaucoup d’incohérences dans son discours, relève-t-elle. Poutine dit que les Ukrainiens devraient appeler leur pays ‘l’Ukraine de Vladimir Lénine’, mort en 1924. Or, l’Ukraine, dans ses frontières actuelles, date de 1945, ce sont deux pays différents. » De son côté, France 24 se penche sur la possibilité de sanctionner la Russie en l’excluant du système Swift. Il s’agit d’« un intermédiaire informatique qui (…) centralise les ordres de virement entre les clients de différentes banques », explique Yamina Fourneyron. « C’est un outil essentiel pour faciliter et sécuriser les grosses transactions. » Si cette sanction était concrétisée, le système bancaire russe tournerait au ralenti et les entreprises du pays devraient trouver d’autres moyens pour effectuer des transactions avec l’étranger. Mais « connaissant la rapidité des innovations financières, l’Inde ou la Chine seront tout à fait capables de proposer des alternatives », estime l’économiste. De plus, cette sanction mettrait également en difficulté de nombreuses entreprises européennes. Mediapart.fr, 24/02 – Temps de lecture : 6 min France24.com, 25/02 – 5 min
Des chimistes étudient les nuages En Auvergne, Anne-Marie Delort étudie au microscope les nuages qui survolent la chaîne des volcans. En 2010, la station d’observation de l’atmosphère, gérée par l’Observatoire de physique du globe, s’est équipée d’un aspirateur à nuages, ce qui permet à la scientifique de se faire livrer des flacons d’« eau de nuage ». « Les nuages ne sont pas juste de l’eau, à l’état liquide ou gazeux, mais le siège d’un nombre incalculable de réactions chimiques. Pour autant, l’essentiel de ces dernières nous demeure mystérieux. Et pour cause : longtemps, la science ne s’est guère intéressée à eux, en tant qu’entités biologiques et physiques, parce qu’il était très compliqué de les étudier en labo », déclare-t-elle. Claire-Marie Pradier travaille, elle, à la modélisation des nuages attrapés. Telerama.fr, 24/02 – 5 min
« L’enjeu climatique est l’un des grands défis du XXIe siècle » L’Est Républicain publie un entretien avec Guillaume Paris, spécialiste de biogéochimie paléoenvironnementale. « Mes travaux portent sur la compréhension de la composition chimique de l’atmosphère et des océans. Ils s’intéressent notamment aux variations du CO2 et de l’oxygène sur une longue période », déclare-t-il. Selon le chercheur, « ce qui interpelle, ce ne sont pas les valeurs absolues mais les proportions et la vitesse auxquelles se produit le réchauffement par l’activité humaine ». « Aujourd’hui, on en mesure les effets néfastes sur les écosystèmes et les sociétés humaines. L’enjeu climatique est l’un des grands défis du XXIe siècle. Grâce aux connaissances scientifiques accumulées et aux outils dont nous disposons, nous réalisons des modèles. Ils permettent de faire des projections et sont des outils d’aide à la décision politique », poursuit-il. L’Est Républicain, 24/02 – 1 min
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« A l’IEP Grenoble, certains ont perdu de vue la manière dont un débat démocratique doit se tenir » Olivier Costa Lefigaro.fr, 25/02 – 4 min
Spiral 2 à Caen, un laboratoire de physique nucléaire de niveau mondial Fanny Farget Ouest-France.fr, 24/02 – 3 min
Intelligence artificielle : « La technologie sans l’être humain ce n’est pas très intéressant » Wendy Mackay Tv5monde.com, 24/02 – 10 min
Les émissions de méthane sont sous-estimées de 70 %, selon l’Agence internationale de l’énergie Thomas Lauvaux Usinenouvelle.com, 24/02 – 4 min
A Besançon, un nouvel espoir dans la recherche contre le cancer Estrepublicain.fr, 24/02 – 3 min
On en sait enfin davantage sur la fabrication et l’origine extraterrestre du poignard de Toutankhamon Philippe Walter Sciencesetavenir.fr, 24/02 – 5 min
Près de 15 000 scientifiques amateurs vont faire des expériences autour du blob Audrey Dussutour Leparisien.fr, 18/02 – 2 min
Cyril Hanouna fait-il le jeu de l’extrême droite ? Claire Sécail Sud Ouest, 24/02 – 3 min
Japon : le crépuscule du dernier empire de papier Laurianne Trably, César Castellvi Franceculture.fr, 24/02 – 57 min
La guerre des Six Jours, Jérusalem dans la tourmente Alain Dieckhoff Franceculture.fr, 24/02 – 52 min
Présidentielle : pourquoi les candidats doivent se préoccuper de la désaffiliation politique chez les jeunes Olivier Galland Lejdd.fr, 24/02 – 4 min
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JO 2024. Le village des athlètes sera équipé de l’aspirateur à pollution Para-PM Paris Match présente Para-PM, un appareil capable de filtrer 99 % des particules fines présentes dans l’air. Grâce aux phénomènes électrostatiques, les particules fines PM 10 et PM 2,5 de l’air qui a été aspiré viennent se coller contre une paroi enduite d’une lasure photocatalytique. Une solution élaborée en collaboration avec des chimistes du CNRS détruit ensuite ces corpuscules nocifs. L’appareil relâche alors un air purifié à 99 %. Cette innovation a été conçue par les deux ingénieurs actuellement à la tête d’Aerophile, l’entreprise qui a déployé le ballon survolant le parc André-Citroën à Paris. Neuf exemplaires du Para-PM seront installés dans le village des athlètes des Jeux olympiques de Paris 2024. Paris Match, 24/02 – 2 min
Graftys s’offre un nouveau départ en rachetant Biologics for Life L’entreprise Graftys, spécialisée dans le développement de ciments osseux injectables, a racheté Biologics for Life afin de hausser son chiffre d’affaires. Egalement fondée par Aurélien Valet, en 2017, Biologics for Life a apporté à ses ciments une innovation qui permet de stimuler la repousse osseuse et de la rendre modulable. Plusieurs nouveaux produits sont en cours de préparation. D’ici trois ou quatre ans, un produit combiné à un principe actif pour l’ostéoporose sera mis en vente. Il comprend un procédé d’encapsulation – mis en œuvre en partenariat avec l’Inserm et le CNRS à Montpellier – qui permettra d’inhiber la résorption de l’os autour de l’ancillaire, et donc d’éviter la perte de vis grâce à un environnement plus sain. La Tribune, 25/02 – 3 min
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