Un groupement de recherche dédié à l’hybridation physique/IA dans la simulation
Le CNRS lance un nouveau groupement de recherche, baptisé I-GAIA, qui développera des méthodes de simulations numériques, combinant lois physiques et intelligence artificielle, pour aider et accélérer les sciences de l’ingénieur. Francisco Chinesta, futur directeur du groupement, décrit pour L’Usine Nouvelle le fonctionnement et les objectifs d’I-GAIA.
Usinenouvelle.com, 30/08 – Temps de lecture : 1 min
|
Comment l’eau que nous buvons affecte notre santé
Agathe Euzen, Jérôme Labanowski
Lemonde.fr, 31/08 – 7 min
L’eau douce, secteur sous pression, source de tensions !
Florence Habets, Agathe Euzen
France Culture, 30/08 – 2 min
« L’école française souffre d’une uniformisation de son enseignement »
Monique Canto-Sperber
Lavie.fr, 30/08 – 6 min
Les Experts : Sobriété, vers la fin de l’abondance ?
Elie Cohen
Bfmtv.com, 30/08 – 1 min
Taïwan : la fin du statu quo
Jean-Pierre Cabestan
France Culture, 30/08 – 2 min
Langues régionales : à la découverte du francoprovençal
Jean-Baptiste Martin
Lexpress.fr, 30/08 – 7 min
Refus d’obtempérer : comment expliquer la hausse des tirs mortels de policiers ?
Sebastian Roché
Rtl.fr, 31/08 – 3 min
|
|
L’été 2022 est le deuxième plus chaud en France depuis 1900
Selon le bilan de Météo-France, l’été 2022 est le deuxième plus chaud observé en France depuis au moins 1900, avec un écart de +2,3°C par rapport aux nouvelles normales climatiques 1991-2020. L’été 2003, dont la canicule avait entraîné 15 000 morts, reste le plus chaud jamais mesuré avec une anomalie de température de +2,7°C. « Cet été est un ovni climatique : la France a expérimenté l’ensemble des risques clefs pour l’Europe que le GIEC a listé », à savoir les extrêmes chauds, les pénuries d’eau, les pertes de rendements agricoles et les inondations, relève dans Le Monde le climatologue Christophe Cassou. Le scientifique ajoute dans Le Point que l’été 2022 préfigure l’avenir : rare pour un climat réchauffé à 1,1 °C, ce type d’été « devient quasi normal en 2050 avec un réchauffement de 2°C, attendu si l’on suit les trajectoires actuelles des politiques publiques ». Sur les sites du Point et de Sud Ouest, Samuel Morin souligne la forte hausse du nombre de vagues de chaleur en France : « le nombre de vagues de chaleur a été multiplié par trois entre 1947-1989 et 1989-2022 ».
Lemonde.fr, 30/08 – 6 min
Lepoint.fr, 30/08 – 5 min
Sudouest.fr, 30/08 – 4 min
Une ambitieuse volonté de renaturation du Rhône
Plusieurs équipes sont engagées dans un vaste projet de renaturation du Rhône. À la fin du XIXe siècle, l’État a mis en œuvre un chantier de quarante ans pour rendre le cours d’eau plus navigable. Ces travaux ont piégé des millions de mètres cubes de sédiments dans les ouvrages et entraîné le comblement des lônes. « Il faut imaginer ce fleuve alpin comme un organisme vivant, sa géométrie et sa végétation se transforment, l’érosion est le moteur de sa biodiversité. Aujourd’hui, il n’y a plus de moteur, plus de dynamique fluviale », explique au Monde Hervé Piegay. Entre 1950 et 1980, une seconde vague d’aménagements a permis la construction de 18 barrages au total, entraînant de nouvelles dégradations sur la faune. « Des espèces communes avant la construction des barrages, comme la truite et l’ombre, ont disparu à l’aval de Lyon. Les grands migrateurs ont été particulièrement affectés, comme l’anguille, l’alose, ou encore l’esturgeon, qui a complètement disparu », souligne Jean-Michel Olivier. Aujourd’hui, les scientifiques travaillent à redynamiser le débit du fleuve avec l’objectif de « créer une mosaïque d’habitats diversifiés, caractéristiques du système fluvial dans sa globalité », note Jean-Michel Olivier.
Le Monde, 31/08 – 7 min
Des scientifiques veulent freiner le déclin de la grande nacre en Méditerranée
La grande nacre, deuxième plus grand mollusque du monde, subit depuis 2016 une pandémie massive qui réduit drastiquement l’ensemble de ses populations sur tout le pourtour méditerranéen. « Aujourd’hui, elle ne survit que dans certaines lagunes. En mer, il n’y a plus de vraie population capable de se reproduire, seulement quelques individus ici et là », alerte Serge Planes. Depuis 2016, un parasite (Haplosporidium pannaé) a décimé la quasi-totalité des grandes nacres, espèce endémique de Méditerranée pouvant mesurer 1 m 20 de hauteur et vivre une quarantaine d’années. Un programme de reproduction en captivité a été lancé pour constituer un important stock d’élevage de nacres, capable de repeupler le milieu naturel.
Leparisien.fr, 30/08 – 2 min
Mortalité massive des gorgones en Méditerranée
Le Parc national des Calanques lance une alerte sur l’apparition d’un « épisode massif de mortalité de gorgones », une espèce de coraux, depuis la mi-août, dans plusieurs aires marines protégées du littoral méditerranéen. Selon les scientifiques, cet épisode est lié au réchauffement climatique, qui induit une augmentation prolongée de la température de l’eau, « au-delà du seuil de tolérance des espèces, provoquant la nécrose de leurs tissus ». Un rapport du CNRS indiquait en octobre 2020 qu’« en Méditerranée, suite aux épisodes de canicules océaniques de 1999, 2003 et 2006, on a observé de nombreux cas de mortalité massive d’espèces », notamment les gorgones ou les posidonies. Les gorgones forment de larges colonies sur le sol rocheux des fonds marins, entre 7 et 110 mètres de profondeur. Ces colonies constituent de « véritables « forêts animales » qui abritent 15 à 20% des espèces connues en Méditerranée », précise le Parc national.
La-croix.com, 30/08 – 2 min
Lepoint.fr, 30/08 – 2 min
Bfmtv.com, 30/08 – 2 min
|
|