Le parcours atypique de Christian Joachim
Le Monde publie un portrait de Christian Joachim qui travaille avec Jean-Pierre Launay et André Gourdon au Centre d’élaboration de matériaux et d’études structurales de Toulouse. Son objectif est de réussir à concentrer dans une seule molécule les fonctions des composants de l’électronique actuelle, issus du façonnage nanométrique de matériaux comme le silicium. Interrupteur, fil, amplificateur, transistor, additionneur… le tout sur une molécule, d’une taille dix à cent fois plus petite que les matériaux actuels. Si ses travaux sur les molécules devraient le cataloguer comme chimiste, il porte une vision de physicien souligne Erik Dujardin : « Il ne s’intéresse pas à leur propriété habituelle de cristallisation ou de changement de phase, mais il imagine comment leur état d’énergie va permettre de réaliser une fonction. »
Lemonde.fr, 03/09 – 6 min
Restaurer l’image des néandertaliens
Dans une interview à Sudouest.fr, Bruno Maureille souligne la portée des travaux sur les néandertaliens et leur impact sur le grand public. Le scientifique, qui a participé à de nombreux expositions, documentaires et livres de vulgarisation, indique que l’image de l’homme de Neandertal dans le grand public a profondément évolué et qu’il n’est plus considéré comme une espèce beaucoup moins intelligente que l’homme moderne.
Sud Ouest, 04/09 – 4 min
Mieux comptabiliser les particules ultrafines
Jean-Baptiste Renard souligne dans une interview à La Marseillaise l’impact délétère sur la santé des particules ultrafines émises par la pollution de l’air. Surtout, il insiste sur la nécessité de mieux comptabiliser ces particules et d’arrêter de considérer uniquement les mesures de masse comme une référence absolue : « les particules ultrafines ne pesant presque rien, une filtration peut être très efficace en termes de masse tout en laissant néanmoins passer de très grandes quantités de particules ultrafines. »
La Marseillaise, 05/09 – 3 min
Comment expliquer l’échouage de grands mammifères marins sur les côtes françaises ?
L’apparition ou l’échouage de grands mammifères marins dans des lieux inhabituels est difficilement explicable : « Impossible, selon les éléments en notre possession, d’établir un ou plusieurs liens communs entre ces échouages et autres observations », prévient Jérôme Spitz. Une orque et un béluga ont été vus dans les eaux de la Seine, une baleine bleue a été aperçue dans le golfe de Gascogne et, vendredi 2 septembre, un rorqual commun s’est échoué sur l’île de Sein, dans Finistère. Si aucune piste ne peut être certaine pour le moment, Jérôme Spitz confirme que le bruit maritime est une source de perturbation avérée pour de nombreux animaux.
LeParisien.fr, 04/09 – 4 min
|