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POLITIQUE DE LA RECHERCHE |
ET AUSSI… |
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L’Etat veut accélérer sa recherche contre le cancer A l’issue d’une réunion sur la stratégie décennale de lutte contre les cancers, lundi matin, le gouvernement a officialisé le financement de 80 à 100 millions d’euros que l’Etat apportera au Paris Saclay Cancer Cluster (PSCC). Ce projet a été lancé à Villejuif il y a un an par l’hôpital Gustave-Roussy, Sanofi, l’Inserm, l’Institut polytechnique de Paris et l’université Paris-Saclay. L’ambition est de créer un pôle oncologique de premier plan au niveau mondial. Pour cela, l’objectif est de parvenir à inventer en France d’ici à dix ans vingt nouveaux médicaments ou dispositifs médicaux contre le cancer. Le groupe Sanofi apportera une contribution de l’ordre de 150 millions sur dix ans. Aujourd’hui, la France est en tête des classements en nombre de publications ou d’essais cliniques réalisés, mais elle peine à transformer une idée scientifique en projet industriel. L’idée est donc de créer à Villejuif un écosystème qui favorisera l’émulation entre chercheurs, investisseurs, centres de soins, biotechs et Big Pharma, à l’image de ce qui a été créé à Cambridge, aux Etats-Unis. Le Figaro, 06/12 – 4 min Les Echos, 06/12 – 2 min
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La biodiversité, à la fois victime et outil de lutte contre le réchauffement climatique Philippe Grandcolas France24.com, 06/12 – 7 min
Réchauffement climatique : 20 Français vont vivre 40 jours dans la jungle pour un test scientifique Ouest-France.fr, 05/12 – 2 min
Face à l’inflation, le quotidien éprouvant des étudiants : « C’est intenable de faire attention tout le temps » Tom Chevalier Lemonde.fr, 06/12 – 7 min
Paris : quartier par quartier, les écoles élémentaires où les enfants ont le plus de chances de réussite Hélène Buisson-Fenet Lefigaro.fr, 05/12 – 4 min
Paris 2024 : une production des mascottes « made in France », le défi que veut relever une entreprise en Bretagne Nadine Levratto Francetvinfo.fr, 06/12 – 8 min
Les chauves-souris ont une arme fatale contre les virus Adil El Filali Le Figaro, 06/12 – 4 min
Les mobilisations citoyennes contre les grands projets d’infrastructures Léa Sébastien Rfi.fr, 05/12 – 49 min
Un livre de 572 pages sur 1 000 ans d’histoire en forêt de Cerisy Elisabeth Ridel-Granger Ouest-France.fr, 05/12 – 3 min
Covid : le pouvoir chinois est-il anachronique ? Frédéric Keck France Culture, 05/12 – 38 min
Iran : le régime « s’inquiète de la confusion qui règne en son sein » Stéphane Dudoignon Rfi.fr, 05/12 – 6 min
Police des mœurs abolie en Iran : un geste du régime ou une diversion calculée ? Chowra Makaremi Sudouest.fr, 05/12 – 2 min
Une affaire d’inconduite scientifique agite un laboratoire de recherche en chimie Lemonde.fr, 05/12 – 6 min
DANS LA PRESSE PRO
Perturbateurs endocriniens et grossesse : un consortium confirme l’effet de certains polluants sur la fonction thyroïdienne Lequotidiendumedecin.fr, 05/12 – 2 min
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VIE DU CNRS |
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Alain Aspect loue l’art du raisonnement et la preuve expérimentale Dans un entretien avec Libération, Alain Aspect retrace son parcours depuis sa naissance à Agen, il y a 75 ans, jusqu’au 4 octobre dernier, lorsqu’il a appris qu’il était lauréat du Nobel de Physique avec John F. Clauser et Anton Zeilinger. Ce prix récompense le trio pour ses découvertes sur l’intrication quantique, des recherches permettant le développement de nouvelles technologies dans les communications ultrasécurisées ou encore dans le domaine de la mesure spatiale. Alain Aspect, également médaille d’or du CNRS, évoque son envie de comprendre les univers complexes, ainsi que sa foi dans la science. « Ma seule croyance est dans la robustesse de la méthode scientifique », affirme-t-il. Etienne Klein, physicien et philosophe des sciences, décrypte : « Alain Aspect a changé le discours philosophique sur le réel avec ses découvertes mais il n’aime pas parler au-dessus de l’expérience. Il refuse la métaphysique. Pour lui, seul compte le pragmatisme expérimental. » Libération, 06/12 – 5 min
Nina Amini doublement distinguée pour ses travaux sur la stabilisation d’un système quantique Après avoir reçu cette année la médaille de bronze du CNRS, Nina Amini a de nouveau été mise en lumière par le jury du Prix Irène Joliot-Curie, qui l’a désignée « Jeune femme scientifique de l’année » pour ses méthodes de contrôle des systèmes quantiques. A cette occasion, la chargée de recherche au Laboratoire des signaux et systèmes du CNRS a accordé un entretien à Industrie et Technologies. Elle y rappelle son parcours et détaille son domaine de recherche. « Nous avons obtenu des résultats quant à l’estimation et la stabilisation d’un système quantique grâce à des rétroactions basées sur la mesure, et montré sa convergence exponentielle vers un état cible prédéterminé, explique-t-elle. Ainsi, on réussit à mettre au point un système plus robuste face aux imperfections expérimentales. » Nina Amini ajoute que, sur le long terme, elle étudie « le développement de la théorie du contrôle quantique pour répondre aux exigences des différents supports technologiques de qubits, comme la photonique ou les supraconducteurs ». Usinenouvelle.com, 05/12 – 3 min
La Provence récompense ses chercheurs Le prix départemental pour la recherche en Provence a désigné vendredi les lauréats de sa 7e édition, parmi plus de trente candidatures déposées dans onze disciplines. Trois scientifiques du CNRS ont été distingués. Le Grand Prix a été décerné à l’équipe de Vincent Bertin du Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) pour ses travaux sur l’observation de l’Univers, de la terre et de l’environnement marin profond. L’équipe d’Aude Lereu de l’Institut Fresnel a reçu le Prix spécial pour la compréhension des mécanismes et des propriétés du bois. Enfin, le Prix du jeune chercheur a été décerné exceptionnellement à deux lauréats, dont Alexis Licht du Centre européen de recherche et d’enseignement des géosciences de l’environnement pour ses travaux sur la compréhension des changements paléogéographiques et climatiques anciens. La Marseillaise, 03/12 – 3 min
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ACTUALITE DES LABORATOIRES |
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A quoi ressemblera le technocampus hydrogène de Francazal ? Les contours du futur technocampus hydrogène de Francazal ont été dévoilés le 30 novembre dernier. Le plus grand centre d’essais européen consacré à l’hydrogène vert s’étendra sur 10 000 m2. Il comportera des bâtiments permettant aux laboratoires et aux industriels de mener des tests à faible et forte puissance, ainsi qu’une capacité de stockage de deux tonnes d’hydrogène et une aire d’essais extérieurs. Ce projet est coordonné par Christophe Turpin, qui mène des travaux de recherche sur l’hydrogène depuis 1999. Le technocampus sortira de terre début 2024 avec une livraison des bâtiments entre fin 2024 et l’été 2025. Il nécessitera des d’investissements de 35 millions d’euros pour les infrastructures et de 20 millions d’euros pour les équipements, le tout financé par l’Etat, la Région Occitanie et Toulouse Métropole, ainsi que par plusieurs industriels, dont Airbus, Safran, Liebherr, Vitesco et H2 Pulse. La Tribune, 06/12 – 4 min
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