CNRS
Synthèse de presse
21 février 2024
Actualités des laboratoires
« La question n’est pas pourquoi Manouchian entre au Panthéon, mais pourquoi il n’y est pas entré plus tôt »
L’Arménien Missak Manouchian, fusillé par les nazis au Mont Valérien le 21 février 1944, entre au Panthéon ce mercredi, pour le 80e anniversaire de sa mort. Il est le premier résistant étranger et communiste à recevoir cet honneur. Il est accompagné de la dépouille de sa femme Mélinée.
« Les 23 de l’affiche rouge et Joseph Epstein, avec qui Manouchian a été arrêté, sont aussi honorés » par le biais d’une plaque avec leurs noms, souligne Denis Peschanski sur TF1 Info. Dans une interview accordée à L’Express et sur France Inter, l’historien interroge : « Pourquoi cette panthéonisation n’a-t-elle pas été organisée avant ? » « Nous pouvons avancer des oppositions politiques, bien sûr – il est question de résistants communistes – mais aussi idéologiques : je pense que pour certains segments de l’appareil d’Etat, la reconnaissance d’étrangers résistants posait problème », explique-t-il. De plus, à l’époque de la Guerre froide, « les communistes, en particulier les communistes étrangers, sont les ennemis. Réciproquement, le Parti communiste s’oppose radicalement au pouvoir ». Denis Peschanski est également invité sur RTL à commenter l’événement.
De son côté, Le Dauphiné Libéré se penche sur la polémique qui entoure l’annonce de la présence de responsables du Rassemblement national à la cérémonie. « Ce parti est aux antipodes des valeurs pour lesquelles Missak Manouchian s’est battu », rappelle Claire Mouradian. L’historienne répond aux questions de collégiens sur franceinfo junior.
Lexpress.fr, 21/02 – 10 min
TF1 Info, 21/02 – 4 min
France Inter, 21/02 – 26 min
RTL, 20/02 – 10 min
Le Dauphiné Libéré, 21/02 – 2 min
franceinfo, 20/02 – 7 min
Une ère d’épidémies au XXIe siècle ?
L’Express publie un entretien avec Florence Débarre, qui a dirigé l’ouvrage scientifique collaboratif « L’ère des épidémies : Covid, les avancées de la recherche » (CNRS-Le Cherche-Midi), publié ce jeudi 22 février. « Nous avons souhaité faire un livre qui parle de science autour de la pandémie de Covid-19 parce qu’il y a eu de nombreuses publications sur les aspects médicaux, mais beaucoup moins sur les aspects scientifiques, et notamment biologiques », déclare-t-elle. La chercheuse en biologie évolutive et modélisation déclare s’attendre « à un impact grandissant de maladies infectieuses dans un futur proche ». Il faut donc « s’y préparer dès maintenant ». Cela peut se faire « en considérant la santé humaine comme faisant partie d’un tout (…), ce qui est mis en avant par le concept de ‘One Health’ développé à la fin du livre ». « L’augmentation des conditions de sécurité en laboratoire » peut, elle, répondre au risque « d’émergence de maladies liées à des activités de recherche ».
Lexpress.fr, 21/02 – 8 min
Le suivi du loup grâce aux mathématiques
Les chercheurs du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier ont mis au point un modèle mathématique pour évaluer le nombre de loups en France, ainsi que leur dispersion sur le territoire. La Nouvelle République reprend les explications de Jean-Louis Martin et d’Olivier Gimenez. Grâce aux 400 observateurs du réseau participatif Loups-Lynx, qui récoltent les déjections, les poils, l’urine et les dépouilles des loups, il est possible d’identifier les individus individuellement par leur ADN. « Ces données sont ensuite analysées grâce à des méthodes statistiques qui corrigent le nombre de loups détectés par la probabilité que des individus échappent à la détection ». L’Italie, la Norvège, la Suède et le Portugal ont noué un partenariat avec le CNRS pour utiliser la même méthode.
La Nouvelle République, 21/02 – 3 min
Innovation
Vers une filière de recyclage chimique en Auvergne-Rhône-Alpes
Grâce au projet Propre, la plateforme d’innovation collaborative Axel’One veut construire une filière préindustrielle de recyclage chimique du plastique en région Auvergne-Rhône-Alpes. L’enjeu de ce programme est de préparer, à l’échelle pilote, le socle scientifique et technologique d’une filière complète, allant de la recherche fondamentale à la pré-industrialisation de lignes de production. Soutenus par de nombreux partenaires, dont le CNRS, le projet est doté d’un budget de 9,5 millions d’euros, apporté par l’Etat, Auvergne-Rhône-Alpes et la Métropole de Lyon dans le cadre du Contrat de Plan Etat Région (CPER).
Usinenouvelle.com, 20/02 – 1 min
Et aussi
Les atouts (et les faiblesses) de la deeptech européenne
Usinenouvelle.com, 21/02 – 1 min
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France Inter, 20/02 – 55 min
Pluralisme : l’affaire CNews vire au casse-tête pour l’Arcom
Claire Sécail
Les Echos, 21/02 – 4 min
L’Oncopole développe une nouvelle technique pour mieux traiter les glioblastomes, ces tumeurs cérébrales très agressives
La Dépêche du Midi, 21/02 – 3 min
Pesticides – Quelles conséquences sur les abeilles ? 3 questions à Mathieu Lihoreau
RTL, 21/02 – 6 min
Fromages en danger : pourquoi le camembert est menacé d’extinction
Jeanne Ropars
France 3 Normandie, 21/02 – 2 min
Rfi, 20/02 – 3 min
Femmeactuelle.fr, 20/02 – 2 min
Climat. Isabelle Vauglin, astrophysicienne à Lyon : « Plus tôt on agit, mieux c’est »
Le Progrès, 21/02 – 3 min
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