CNRS
Synthèse de presse
6 mars 2024
Actualités des laboratoires
La menace d’un mois sans banquise au pôle Nord se rapproche
Les pôles se réchauffent bien plus rapidement que le reste du globe et le terrain que perd la banquise arctique au fil des ans en est le signe le plus probant. Une récente étude publiée dans la revue Nature Reviews Earth & Environment prédit même que l’océan Arctique pourrait être dépourvu de glace dès cette décennie. L’étendue de glace qui recouvre les quelque 14 millions de kilomètres carrés de cet océan polaire varie d’une année à l’autre, mais elle rétrécit incontestablement. « Jusque dans les années 1990, la glace arctique avait en moyenne 2 ou 3 ans et était relativement épaisse, de l’ordre de 2 ou 3 mètres, explique le glaciologue Gerhard Krinner. Depuis les années 2010-2020, elle a laissé place à une couche de glace bien plus fine qui se forme en hiver et fond en été. L’Arctique a donc changé de physionomie. » Et ce phénomène deviendra probablement fréquent vers le milieu du siècle, entre 2035 et 2067. Pour le chercheur, la nouvelle étude a le mérite de clarifier les choses, en posant un calendrier plus précis de ce que prévoient les modèles climatiques.
Le Figaro, 06/03 – 4 min
Météo : pourquoi El Niño va réchauffer le printemps ?
L’un des plus puissants épisodes du phénomène El Niño jamais enregistré entraînera une hausse des températures au printemps selon l’Organisation météorologique mondiale et s’installe dans la durée. Plus précisément, « il y a environ 60 % de chances qu’El Niño persiste entre mars et mai » peut-on lire dans le communiqué de l’institution ce mardi 5 mars. « Il faut comprendre qu’El Niño est un phénomène régi par les océans et non l’atmosphère », explique Davide Faranda, précisant que la volatilité de l’air entraîne des effets visibles en à peine quelques jours sur les températures tandis que l’océan, régi par l’inertie de l’eau, affecte les terres après plusieurs mois. D’où ce décalage entre le phénomène et ses effets. Surtout, El Niño, revient de manière cyclique tous les 4 à 5 ans, mais pas toujours de la même façon selon le climatologue.
LeParisien.fr, 05/03 – 2 min
Le petit âge glaciaire a pu être provoqué par la découverte de l’Amérique
Une analyse d’une nouvelle carotte de glace, prélevée dans l’ouest de l’Antarctique, renforce l’hypothèse d’une contribution au reboisement, généré par la mort de dizaines de millions de personnes. Pour Frédéric Parrenin, cette nouvelle étude permet d’avoir une vision plus exacte de ce qui s’est produit pour la concentration de CO2 dans l’atmosphère durant un siècle et demi pendant le petit âge glaciaire, une période de refroidissement nette dans l’hémisphère Nord du XIVe au XVIIe siècle. Même constat pour Jean Jouzel, pionnier de l’étude du climat passé grâce aux carottes de glace, qui souligne que cette étude « fournit des données cohérentes et très bien expliquées qui permettent de renforcer l’hypothèse de la conquête du Nouveau Monde ». Il estime donc probable que la végétation ait pris plus d’importance et ait contribué à capter davantage de gaz carbonique pendant un siècle et demi.
Le Figaro, 06/03 – 4 min
Les maths, simplement pour le plaisir
Le mathématicien Etienne Ghys signe une carte blanche dans le Monde en s’interrogeant sur la place des amateurs dans la recherche mathématique. Il souligne que les mathématiques sont devenues tellement complexes et spécialisées qu’elles sont en effet inaccessibles au grand public. Et rapporte que les mathématiciens qui se risquent à la vulgarisation savent bien qu’ils ne peuvent évoquer que certains résultats, les plus faciles, qui ne représentent pas véritablement le cœur de leur discipline. Cela engendre une certaine frustration dans la communauté des chercheurs et des chercheuses, qui ont tendance à s’enfermer dans leur tour d’ivoire et à se comporter comme des « incompris ». Il existe pourtant une demande indéniable de la part du public à laquelle il faut tenter de répondre.
Le Monde, 06/03 – 3 min
Innovation
Chirurgie : quand les robots arrivent en bloc
Après l’urologie et la gynécologie, le champ d’intervention des robots s’étend à de nombreuses spécialités en chirurgie. A la clé, des opérations moins longues, des risques de complications réduits et une meilleure récupération pour les patients. Une nouvelle génération de robots est déjà dans les cartons, comme à l’Institut des systèmes intelligents et de robotique qui travaille notamment avec la société Spineguard sur la robotisation de la chirurgie du rachis. Un bras est muni d’une sonde qui interprète la conductivité électrique des tissus durant le perçage des vertèbres.
Le Monde, 06/03 – 11 min
Et aussi
Quand le rayonnement stellaire joue sur la naissance des planètes
Olivier Berné, Marion Zannese
Le Monde, 06/03 – 4 min
Ladepeche.fr, 06/03 – 4 min
Larecherche.fr, 05/03 – 5 min
CNRS, 29/02
« C’est quelque chose qu’on peut calculer » : les mathématiques appliquées aux épreuves de course à pied
Amandine Aftalion
Radiofrance.fr, 06/03 – 2 min
CNRS, 05/03
Le skyrmion, cet étrange objet magnétique qui pourrait dessiner le futur de la mémoire et du calcul
Stefania Pizzini, Olivier Boulle
UsineNouvelle.com, 05/03 – 4 min
Paris : à l’approche des JO, la couleur marron de la Seine inquiète les internautes
Julia Moutiez
Lefigaro.fr, 05/03 – 2 min
Paris : en 2034 la moitié des collégiens sera scolarisée dans le privé
Julien Grenet
ValeursActuelles.com, 05/03 – 2 min
Dans les entreprises plus féminisées, les conflits sur les salaires sont moins efficaces
Eve Meuret-Campfort
Lemonde.fr, 06/03 – 4 min
Biologie de synthèse : de l’ingénierie cellulaire pour la bioproduction
Tom Zaplana
UsineNouvelle.com, 05/03 – 12 min
« La recherche, pilier de la démesure actuelle, sert la volonté de puissance »
François Graner
Le Monde, 06/03 – 4 min
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