POLITIQUE DE LA RECHERCHE |
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La recherche en santé féminine trop focalisée sur l’obstétrique et la gynécologie Une étude australienne, parue dans Journal of Women’s Health, relève une importance démesurée accordée à l’obstétrique et à la gynécologie dans les travaux médicaux consacrés spécifiquement aux femmes. Or, d’autres pathologies s’avèrent plus meurtrières ou incapacitantes pour les femmes, en particulier les maladies cardiovasculaires, les cancers et les maladies de l’appareil respiratoire. Dans son rapport « Prendre en compte le sexe et le genre pour mieux soigner : un enjeu de santé publique », remis au ministre de la Santé en décembre 2020, la neurobiologiste Catherine Vidal constate néanmoins que la représentation des femmes dans les essais cliniques a progressé, passant « de 35 % en 1995 à 58 % en 2018 ». Mais l’insuffisance de la représentation persiste « dans des essais concernant l’insuffisance cardiaque, certains cancers, la dépression, la douleur, le sida ». Le Figaro, 20/04 – Temps de lecture : 5 min
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Le privé dans l’exercice de l’Etat Antoine Vauchez Franceculture.fr, 19/04 – 58 min
Les politiques, des manageurs pas tout à fait comme les autres Sébastien Michon Lemonde.fr, 20/04 – 4 min
Quand l’intestin parle, le cerveau exécute Futura-sciences.com, 19/04 – 8 min CNRS, 15/04
Ces chercheurs qui pensent l’alimentation de demain Le Progrès, 20/04 – 4 min
Un espoir pour la recherche de vie extraterrestre sur Europe, une lune de Jupiter Caroline Freissinet Leparisien.fr, 19/04 – 3 min
A la pêche aux neutrinos Juergen Brunner Franceculture.fr, 19/04 – 58 min
Vrai/faux : 7 idées reçues sur la banane Pierre Sabatier Femmaactuelle.fr, 19/04 – 4 min
Un nouveau programme électronucléaire est-il justifié pour la France ? Philippe Quirion Latribune.fr, 20/04 – 6 min
Militantisme à bas bruit à Sciences Po Grenoble Lepoint.fr, 19/04 – 7 min
DANS LA PRESSE PRO
Phagothérapie : comment les bactéries échappent in vivo à l’attaque des bactériophages Laurent Debarbieux Lequotidiendumedecin.fr, 19/04 – 2 min
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ACTUALITE DES LABORATOIRES |
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Présidentielle 2022 : débat Le Pen/Macron, vote RN chez les jeunes, vote enseignant Alors que Marine Le Pen et Emmanuel Macron débattront ce mercredi soir à la télévision, La Croix s’intéresse à la tendance du président sortant de chercher à convaincre, parfois par le biais de longues explications, au risque d’ennuyer ou de paraître professoral. Emmanuel Macron devra éviter cet écueil lors du débat de ce mercredi soir, écrit le quotidien. « C’est habile d’avoir imposé l’écologie » au cœur de la campagne d’entre-deux-tours, estime Isabelle Veyrat-Masson. Sur ce thème, il « ne risque pas d’être donneur de leçons, puisqu’il assume lui-même de faire un virage ». « Il va mettre Marine Le Pen en porte à faux, car elle est très faible sur cette thématique », ajoute-t-elle dans Ouest France. Le quotidien régional cite également Bruno Cautrès, selon lequel l’enjeu majeur pour la candidate RN sera de « donner des gages sur sa densité présidentielle, sa capacité à faire présidente de la République ». Pour comprendre pourquoi Marine Le Pen fait aujourd’hui ses meilleurs scores chez les jeunes actifs alors que le vote FN était encore un vote de seniors en 2002, L’Obs interviewe Nonna Mayer. La chercheuse rappelle qu’« à l’émergence du phénomène Le Pen, il y a eu de très fortes mobilisations ». « Depuis, Marine Le Pen a offert une image plus apaisée ». Elle peut ainsi séduire « une petite frange très politisée, très diplômée, à l’université, qui par idéologie revendiquée a voté pour Eric Zemmour ou Marine Le Pen », mais aussi et surtout « les jeunes qui n’ont pas le bac » et qui retournent ce « ressentiment de classe contre les boucs émissaires que sont les immigrés, en bas » et les gens « d’en haut (…), qui sont derrière Macron ». France 2 interviewe également Nonna Mayer au sujet de l’élection présidentielle. Enfin, 20 Minutes se penche sur le vote des enseignants et reprend les explications de Luc Rouban, qui s’appuie sur une enquête électorale publiée en mars. « On peut tabler sur une augmentation des votes blancs et nuls qui serait de l’ordre de 30 % chez cet électorat », indique-t-il. La Croix, 20/04 – 3 min Ouest France, 20/04 – 2 min Nouvelobs.com, 19/04 – 6 min France2.fr, 19/04 – 7 min 20minutes.fr, 19/04 – 4 min
« Dès les premiers jours, on a compris que la guerre en Ukraine était criminelle » France Inter consacre son « Grand Entretien » à l’offensive lancée par la Russie sur le Donbass depuis mardi. A la question de savoir si cette offensive constitue un tournant dans la guerre, Marie Mendras répond que, selon la propagande officielle russe, il s’agit d’« une offensive pour libérer le Donbass ». Mais « ils ont déjà fait cette offensive en 2014 et les combats continuent (…) depuis huit ans. On part surtout sur une phase qui s’installe sur la déroute militaire qui a précédé », déclare-t-elle. Interrogée sur la réaction de la société russe, la politologue répond que « la société russe n’est pas censée savoir que l’armée russe mène une guerre en Ukraine ». La propagande affirme que « c’est une opération spéciale que la Russie a dû lancer contre des nazis », qui menaçaient de génocide les russophones de l’est de l’Ukraine. « Nous ne sommes pas dans une guerre classique (…), dès les premiers jours, tout un chacun a compris que nous étions dans une guerre criminelle », ajoute Marie Mendras. Franceinter.fr, 20/04 – 25 min
Les voitures connectées peuvent aider à mieux comprendre la météorologie Des scientifiques français ont publié, début avril, dans Bulletin of the American Meteorological Society, une étude démontrant que les véhicules connectés peuvent fournir des données permettant de mieux comprendre le phénomène des îlots de chaleur urbains. A l’aide de ces données, des cartes de températures en ville ont été dressées avec une résolution spatiale de 200 mètres. Ces cartes seront mises à la disposition des responsables de l’urbanisme pour rendre les villes plus résilientes. Les Echos, 20/04 – 2 min
« Le langage est très discriminant » Le Point publie un entretien avec Bernard Lahire, auteur notamment d’« Enfances de classe. De l’inégalité parmi les enfants » (Seuil), résultat d’une recherche menée de 2014 à 2019 auprès de 35 enfants de 5 à 6 ans. « Bien s’exprimer » est une notion relative, qui dépend en outre du milieu social, mais l’école peut parvenir à corriger les inégalités, indique-t-il. Cependant, « on ne sort jamais des déterminismes, on fait avec ». Par conséquent, notre manière de nous exprimer « dit notre condition sociale, notre niveau de culture scolaire, notre degré de respectabilité aussi. Quelqu’un qui s’exprime bien est davantage pris au sérieux, il apparaît comme plus crédible, plus respectable. C’est regrettable, mais c’est comme cela », déclare le sociologue. Lepoint.fr, 19/04 – 4 min
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