CNRS
Synthèse de presse
20 juillet 2023
Le département de Saône-et-Loire veut développer la recherche médicale
La Saône-et-Loire pourra bientôt accueillir des chercheuses et des chercheurs dans le domaine de la santé au sein des centres hospitaliers de Chalon-sur-Saône et de Mâcon. Habituellement, la recherche est rattachée à des centres hospitaliers universitaires, mais le département n’en compte aucun. Par conséquent, un dispositif exceptionnel a été mis en place sous la forme d’un partenariat avec l’Association pour la Recherche médicale en Saône-et-Loire. Créée en 2022, cette structure non lucrative œuvre « notamment via la constitution d’un réseau scientifique et citoyen, l’acquisition d’équipements, mais aussi l’impulsion de projets de recherche médicale innovants », indique le département. Ce dernier apportera des subventions pour acquérir du matériel et soutenir le fonctionnement de l’association.
Lesechos.fr, 19/07 – 2 min
Actualités des laboratoires
« Océans face à la mer »
Dans son numéro intitulé « Océans face à la mer », Politis se penche sur la bataille écologique menée contre l’exploitation minière des fonds marins. L’économie bleue est en train d’exploser « à tous les niveaux », constate Joachim Claudet. Le vide juridique dans ce domaine pourrait donner lieu, dès cette année, à une exploitation des profondeurs de l’océan dont les impacts seraient catastrophiques et irréversibles. « Ce consensus scientifique est plus partagé que celui sur le réchauffement climatique », souligne le scientifique. « Dans les milieux extrêmes comme les fonds marins, le temps est plus lent. La biodiversité mettant plus de temps à accomplir ses cycles, elle est plus fragile », explique Christian Tamburini, qui participe actuellement à la campagne de recherche Apero visant à étudier le stockage de carbone par l’océan dans l’Atlantique Nord.
Politis consacre également un article aux explorations ayant pour objectif de produire de la connaissance scientifique sur le sujet et à interpeller l’opinion. « L’océan est l’occasion d’une fantastique médiation politique, car c’est un bien commun de l’humanité. Nous devons donc le préserver mais, surtout, nous en sommes responsables ! », souligne Françoise Gaill. Dans un entretien, Claire Nouvian, directrice de l’ONG Bloom, dénonce une destruction de l’océan à l’échelle industrielle et mentionne une étude selon laquelle « l’avenir de l’océan est très incertain ».
Politis, 20/07 – 7 min
Politis, 20/07 – 6 min
Politis, 20/07 – 10 min
Une canicule marine potentiellement dévastatrice en Méditerranée
Tandis que les températures terrestres battent des records sur le pourtour de la Méditerranée, une vague de chaleur marine sévit à l’ouest de la mer. Dans le golfe du Lion, des anomalies de +2 et +3 °C sont observées, avec des pics à +4 C au large de Marseille par exemple. A ce stade, on ne sait pas si c’est la canicule marine dans l’Atlantique Nord qui s’est propagée jusqu’à la mer Méditerranée car « les processus au niveau du détroit de Gibraltar sont très complexes », déclare Thibault Guinaldo. Le chercheur pointe plutôt la chaleur sur les côtes du Maghreb depuis le mois de mai et les températures extrêmes des océans depuis un an. Cette vague de chaleur met en danger des dizaines d’espèces d’éponges, de gorgones et de coraux. « Pour la première fois dans ma carrière, j’ai titré un article sur les éponges de bain avec le mot extinction » alors qu’« elles sont utilisées par l’homme depuis l’Antiquité, soit deux voire quatre mille ans ! », témoigne Thierry Perez. Au large de Marseille, depuis l’an dernier, « tout est pratiquement mort jusqu’à 20-25 mètres », indique-t-il.
Libération, 20/07 – 4 min
Trouver le « vrai nord » grâce aux oiseaux
Une équipe de scientifiques marseillais a publié, le 18 juillet, dans la revue PNAS, les résultats de ses travaux sur une méthode de géolocalisation inspirée des oiseaux. Baptisée Skypole, cette méthode repose sur l’observation du ciel pour déterminer « le vrai nord ». En effet, « le pôle magnétique bouge et est moins fiable que le pôle nord céleste », explique Julien Serres. Pour retrouver ce nord, les oiseaux migrateurs s’appuient, de nuit, sur la rotation des étoiles et la position de l’étoile polaire, et de jour, sur la polarisation du ciel, invisible pour l’œil humain. Afin de pouvoir observer la façon dont tourne le motif de polarisation dans le ciel, les scientifiques ont installé sur le toit de leur laboratoire une caméra polarimétrique – un imageur de quelque 5 millions de pixels. Skypole a fait l’objet d’un dépôt de brevet à la Société d’accélération de transfert de technologies Sud-Est.
La Provence, 20/07 – 3 min
Et aussi
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Le Parisien, 20/07 – 2 min
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20minutes.fr, 19/07 – 3 min
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Denis Mourard
Futura-sciences.com, 19/07 – 6 min
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Lesechos.fr, 20/07 – 6 min
« Mettre la main dans les archives », l’histoire LGBT+ par le bas
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Libération, 20/07 – 6 min
Deepfakes et sextorsions… Des nouvelles formes d’arnaques fleurissent à l’ère de l’IA
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20minutes.fr, 19/07 – 5 min
Une équipe internationale de scientifiques cherche à percer les secrets du fleuve Amazone
Marina Rabineau
Ouest France, 20/07 – 2 min
Série « Les animaux et les hommes ». Episode 4/9 : La viande
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France Inter, 19/07 – 56 min
De la Bosnie à l’Italie, la fascination pour les Madones aux larmes de sang
Romy Sauvayre
La-croix.com, 20/07 – 6 min
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