Fwd: [CNRS Presse] CNRS : Synthèse de presse – 4 octobre 2022

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ACTUALITE DES LABORATOIRES

ET AUSSI…

 

 

Le prix Nobel de médecine récompense le père de la paléogénomique

Svante Pääbo s’est vu attribuer, lundi 3 octobre, le prix Nobel de physiologie et de médecine « pour ses découvertes concernant les génomes d’homininés éteints et l’évolution humaine ». Le paléogénéticien suédois est parvenu, en 2010, à séquencer l’ADN de Neandertal, révélant ainsi que nos ancêtres, Homo sapiens, se sont reproduits avec des néandertaliens et qu’il subsistait du Neandertal dans la majorité de l’humanité actuelle. La même année, il a établi grâce au seul ADN la description de la lignée humaine disparue des dénisoviens. Svante Pääbo a ainsi révolutionné l’étude de l’évolution humaine. La multiplication des génomes anciens irrigue en effet la génétique des populations, tandis que la comparaison des génomes aide à mieux définir la spécificité d’Homo sapiens , y compris sur le plan médical et physiologique. « Il a inventé la discipline (…). Il a compris comment l’ADN se dégradait au fil du temps, comment le récupérer, il a été le premier à l’extraire d’ossements et non plus de tissus mous », relève Ludovic Orlando « Les travaux de Svante Pääbo ont un lien avec la santé humaine », insiste Lluis Quintana-Murci, qui rappelle qu’« environ de 2 à 2,5 % de notre génome proviennent de Neandertal ». « Désormais, on ne peut plus investir la paléoanthropologie sans penser à l’étude de l’ADN. Il s’agit indéniablement d’un des plus grands scientifiques de notre époque », déclare Bruno Maureille. « Rendez-vous compte, séquencer le patrimoine génétique complet d’individus qui ne vivaient pas avant-hier ni même la semaine dernière, mais il y a 40 000 ans, donc ça veut dire que Svante Pääbo et son équipe ont ni plus ni moins fait qu’inventer une machine à remonter le temps », déclare Ludovic Orlando lors d’une interview à France Info.

Lemonde.fr, 03/10 – Temps de lecture : 6 min

Le Figaro, 04/10 – 4 min

Francetvinfo.fr, 03/10 – 4 min

 

Recherche : les chercheurs trop peu soucieux d’intégrité scientifique

La crise sanitaire liée au Covid-19 a montré que les atteintes à l’intégrité scientifique existent bel et bien. Une équipe de sociologues des sciences menée par Michel Dubois et Catherine Guaspare a voulu savoir ce que la communauté scientifique pensait du sujet. Pour cela, elle a interrogé 2 132 techniciens, ingénieurs et chercheurs anonymes du CNRS. Son rapport, rendu le 30 septembre dans le cadre du projet Covethos, indique tout d’abord qu’un tiers seulement des répondants affirme avoir une connaissance suffisante des règles de l’intégrité et que 21 % reconnaissent ne pas avoir ces connaissances. Concernant les aveux d’inconduites, 0,4 % des répondants déclarent avoir utilisé souvent ou très souvent des idées d’autrui sans les nommer (9 % rarement) ; 2 % disent avoir évité souvent de présenter des données qui pourraient contredire leurs hypothèses (21 % rarement) ; et presque 11 % reconnaissent avoir modifié la méthodologie d’un projet de recherche pour répondre aux pressions d’un financeur. Cette enquête « nous permet d’insister sur l’importance de la zone grise de l’intégrité, au-delà des manquements les plus graves », relève Michel Dubois. Enfin, les sociologues ont constaté que le Covid-19 a divisé la communauté, avec notamment 25 % des sondés estimant que l’urgence autorise à « aménager » certaines règles quand 29 % ne sont pas du tout d’accord avec cette idée et 26 % plutôt pas d’accord.

Lemonde.fr, 04/10 – 2 min

Nextinpact.com, 03/10 – 2 min

 

Covid-19. Quelles sont les gouttes les plus contaminantes ?

Une équipe de scientifiques toulousains a cherché à déterminer quelles sont les gouttes en suspension dans l’air qui favorisent la transmission du Covid-19. Pour cela, elle a examiné la taille des gouttes, la durée de suspension et d’évaporation, ainsi que le temps d’infectivité. « Tous ces facteurs jouent sur la transmission du virus, celui du Covid ou d’autres virus », déclare Kevin Roger, co-auteur de l’étude. Les résultats montrent que les gouttes les plus contaminantes sont les gouttes de taille moyenne, car les gouttes les plus lourdes tombent au sol et les plus petites s’évaporent rapidement. Ces travaux permettront d’améliorer la filtration de l’air, l’aération des pièces et la lutte contre les virus.

France 3 Régions, 03/10 – 2 min

 

« Moi le blob » d’Audrey Dussutour

La Dépêche du Midi a rencontré Audrey Dussutour à l’occasion de la publication de son nouvel ouvrage « Moi le blob ». « C’est un complément du premier ouvrage « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le blob », car il manquait beaucoup de choses », indique-t-elle. Or, « le blob est devenu un nouvel outil pédagogique. J’ai aussi eu envie de m’adresser aux lycéens car c’est souvent à ce niveau qu’on perd pied avec la science ». Avec ce livre, la biologiste montre la recherche fondamentale. C’est « une recherche décalée, un peu fun tout en ayant des fondements scientifiques ». Aujourd’hui, « nous travaillons sur le vieillissement avec des blobs qui ont plus de deux ans et qui se portent bien. Et puis nous avons entrepris une collaboration avec la société de création de logiciels Labsoft à Labège : on essaye de s’inspirer du blob pour trouver les chemins les moins énergivores dans les réseaux de télécommunication », déclare la scientifique.

La Dépêche du Midi, 04/10 – 4 min

 

Imaginer l’alimentation en 2050

Dans une étude sur l’alimentation des Français, à paraître ce mardi, des chercheurs ont imaginé le contenu de nos assiettes et nos modes de consommation en 2050 dans un contexte d’objectif de neutralité carbone. Dans ce scénario, une majorité de la population a sensiblement réduit sa consommation de produits animaux et une part de 30 % a adopté des régimes sans viande. « Certains consommateurs ont d’ores et déjà adopté ce régime qui consiste à réduire de moitié sa consommation de protéines animales sans avoir de carences », observe Carine Barbier, co-autrice du rapport. En outre, cette génération frugale consommera moins de produits ultra-transformés, de sucre et de boissons alcoolisées au profit d’aliments peu transformés, sains, locaux et bon marché.

Leparisien.fr, 04/10 – 4 min

 

 

Chimiothérapie : une étude apporte l’espoir d’une administration simplifiée

Julien Nicolas

Notretemps.com, 04/10 – 2 min

 

Brésil : les élections risquent-elles d’aggraver les fractures de la société ?

Olivier Compagnon

France Culture, 03/10 – 39 min

 

Sélection à l’université : « Quand réfléchit-on au droit à la réussite ? »

Cédric Hugrée

Mediapart.fr, 03/10 – 12 min

 

Maths et droit, stade suprême du capitalisme

Marianne.net, 03/10 – 7 min

 

Les jeunes face aux enjeux de santé publique : « Il faut prendre leur parole en compte », défend, dans l’Allier, le chercheur Frank Pizon

Lamontagne.fr, 03/10 – 4 min

 

Balance ton quoi ? L’éducation après #Metoo

Isabelle Clair

France Culture, 03/10 – 58 min

 

Fabrication additive et usinage, les promesses des machines hybrides

Usinenouvelle.com, 03/10 – 7 min

 

Au CNRS, de la stéganographie à la stéganalyse, « ou la version IA de Sherlock Holmes »

Nextinpact.com, 30/09 – 2 min

 

Changement climatique : la moitié des espèces d’arbres en ville sont déjà fragilisées en France

Francetvinfo.fr, 04/10 – 2 min

 

Saint-Vaast-la-Hougue. Grand Océan veut révéler les richesses et la biodiversité de la mer

Ouest-France.fr, 03/10 – 3 min

 

« L’océan est un théâtre de convoitises et d’affrontements, qu’il convient de réguler et de réglementer »

Camille Mazé

Le Monde, 02/10 – 4 min

 

Droites radicales contre politique libérale : le combat va durer

Monique Canto-Sperber

L’Opinion, 03/10 – 5 min

 

Ces chercheurs lyonnais récompensés en 2022 par le CNRS

Lyoncapitale.fr, 03/10 – 6 min

 

 

 

 

 

 

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